L’enseignement apprentissage du point de vue cognitif constructiviste et socio constructiviste
La théorie Behavioriste
Watson, Pavlov, et Skinner sont les principaux protagonistes de cette théorie. Il qui considèrent que l’apprentissage s’effectue par association stimulus-réponse l’imitation est essentielle puisque selon cette approche apprendre c’est exécuter et répéter. L’enseignant a un rôle capital il intervient fréquemment, il à la fonction d’un entraîneur.
L’apprenant répond aux stimulus de l’environnement, il est réactif, sa motivation est contrôlé par des renforcements extérieurs.
L’évaluation, dans le courant Behavioriste, est très fréquente elle concerne les comportements produits la rétroaction s’intéresse au produit de la performance.
Le Behaviorisme a permis de construire des outils pour l’analyse des comportements d’apprentissage et d’enseignement, il a aussi poussé les enseignants à formuler des objectifs d’apprentissage de comportements observables et mesurables, il a permis de concevoir des méthodologies d’élaboration de curricula, de manuels scolaires, d’approche d’évaluation.
De plus, il donné à l’enseignant l’occasion de tenir compte des niveaux de base des apprenants et que l’apprentissage se fait par étapes successives.
Le Behaviorisme a conduit à l’émergence de la pédagogie de maîtrise et de la technologie des objectifs.
Le développement du Behaviorisme s’est accompagné du développement du courant cognitiviste qui fait prévaloir d’autres approches pour l’analyse et la compréhension du comportement de l’apprentissage .
les théories cognitivistes
nous citons : la Gestalt théorie ou la théorie du traitement de l’information. Elle est apparue en Allemagne au début du vingtième siècle, parmi ses pionniers Wertheimer Koffka, Köhler .
L’enseignement est fondé sur la création d’un environnement à partir des connaissances antérieures des élèves et axé sur des stratégies d’apprentissage : construction graduelle des connaissances mise en relation et organisées à partir de tâches. L’enseignant intervient très généralement comme un animateur, un instructeur et un médiateur
Les réseaux de connaissances sont :
-les connaissances déclaratives
-Les connaissances procédurales
-les connaissances conditionnelles.
Les apports de cette théorie : elle a facilité chez les élèves l’acquisition de connaissances ou d’habiletés en proposant aux enseignants quatre techniques pédagogiques :
La stratégie cognitive :
l’emploi des contrastes.
la formulation d’hypothèses.
la participation (jeu).
l’éveil de la conscience de l’élève quant aux stratégies d’apprentissage. Et ce pour aider les élèves à :
mieux organiser les informations reçues.
Revoir ce qu’ils savent à propos d’un sujet d’un événement.
Développer leurs capacités de traiter l’information.
Le constructivisme
théorie de l’apprentissage, qui a été développé, entre autres, par Piaget en réaction au behaviorisme qui, d’après lui, limitait trop l’apprentissage à l’association stimulus-réponse. L’approche constructiviste met en avant l’activité et la capacité inhérentes à chaque sujet, ce qui lui permet d’appréhender la réalité qui l’entoure.
Le constructivisme suppose que les connaissances de chaque sujet ne sont pas une simple "copie" de la réalité, mais une "(re)construction" de celle-ci. Le constructivisme s'attache à étudier les mécanismes et processus permettant la construction de la réalité chez les sujets à partir d'éléments déjà intégrés.
La compréhension, constamment renouvelée, s’élabore à partir des représentations plus anciennes d’événements passés, que le sujet a d’ores et déjà « emmagasinées » dans son vécu. En fait, le sujet restructure (« reconceptualise »), en interne, les informations reçues en regard de ses propres concepts : c’est le phénomène de restructuration conceptuelle à travers ses expériences.
D'autres approches psychologiques viennent épauler le constructivisme et ses compétiteurs. Il s’agit :
du cognitivisme qui, s’intéressant à l’étude des processus strictement intra-individuels, aboutit à des conceptualisations théoriques particulièrement riches, telles que : fonctionnalisme, néostructuralisme, cognitivisme développemental et néocognitivisme ;
de l’approche psycho-sociale.
vendredi 17 juillet 2009
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